16.5.06

Hocus pocus, focus focus!

HOulala,, vous devez vous demander ce qui se cache derrière ce titre barbare… C’est le but! Bon, après vous avoir intrigués, il s’agit de ne pas vous décevoir…
Certains auront reconnu la formule magique anglaise correspondant à notre fameux « abracadabra ». Mais pourquoi associer magie et focus pris dans le sens de concentration vers un but ? En quoi cela concerne la création d’entreprise ? Et pourquoi j’en parle aujourd’hui ?

Magie et création d’entreprise

Pour moi, le créateur est un magicien : il fait sortir un lapin d’un chapeau alors qu’apparemment, il n’y avait rien dedans. Quand on connaît le truc, on se dit : « ah, c’était juste ça ! ».
Je crois vraiment que les idées de création sont comme des lapins qui pullulent. Le truc, c’est d’oser regarder là où on pense qu’il n’y a rien ou plutôt qu’il y a déjà tout…
Ne vous est-il pas déjà arrivé de lire des journaux de management relatant des success story de créateurs et de vous dire : « l’idée est pourtant basique, n’importe qui aurait pu y penser ! »
Certes, je pense qu’il y a très peu d’idées originales : c’est la manière de les réaliser et surtout le fait de les concrétiser qui les rend uniques. Mais surtout, c’est tout un art d’être magicien !

Il s’agit d’abord de montrer que l’on y croit soi-même, quelle que soit l’attitude de votre auditoire à votre égard, des enfants admiratifs (eh oui, il en existe !!!) aux adultes dubitatifs qui ont perdu leur capacité à rêver (en l’occurrence, tous les rabat-joie qui ne pensent que « grande entreprise », « sécurité de l’emploi » ou « avantages sociaux »).

Ensuite, il faut savoir cacher les astuces et impressionner. Au début, le « nous » correspond plutôt à un « je » qu’à une véritable structure organisée tandis que le « dans nos locaux » cache une réalité tout autre, celle d’un bout de table dans un troquet ou tout simplement de notre propre salon reconverti pour l’occasion.

Enfin, comme l’expression le dit si bien, un magicien doit avoir « plus d’un tour dans son sac ». Il doit savoir rebondir. Sa première idée était peut-être bonne mais il va falloir l’adapter ou carrément changer de cap. Ce serait un peu comme enchaîner sur un autre tour si le premier a échoué mais ne jamais quitter la scène !

Focus, focus ?

Avec la magie, tout est possible. On a une idée mais on aurait pu en avoir une autre et on en aura des nouvelles tous les jours !
Dès lors, le risque est de ne pas aller jusqu’au bout de ses projets à la première difficulté rencontrée, surtout si un autre projet apparemment plus prometteur se présente. Il ne faut certes pas porter des oeillères mais il faut arriver à tenir le cap contre vents et marées !
Pour ma part, je m’enthousiasme facilement et je fais des liens parfois très artificiels entre mon projet de base et les développements que je pourrais suivre.
Je me focalise actuellement sur 2 projets qui sont complémentaires mais qui me tiraillent parfois dans deux directions opposées. Les projets avancent du coup moins vite que ce que je le voudrais. Et encore, cela aurait pu être pire étant donné le nombre d’opportunités que j’ai dû abandonner à regret… Je ferai le point sur ce sujet dans mon prochain post.

Et la réalité dans tout cela ?

La réalité à laquelle on est confronté irrémédiablement, ce sont ses propres limites. Parfois, les limites sont des limites en terme de capacité, parfois des limites en terme de temps. Dans le premier cas, on peut y remédier en faisant appel à son entourage (on connaît toujours quelqu’un qui connaît quelqu’un qui, à un moment donné, a fait….) ou encore en lisant des livres. Personnellement, mon expérience dans le Conseil m’a vraiment donné confiance. J’étais facturée à des tarifs exorbitants alors que, au départ, il me semblait que je ne connaissais rien au sujet. A chaque fois (ou presque…), le résultat était plus que satisfaisant… Chance du néophyte ? Non, je pense que c’est juste la capacité à prendre du recul et à pondérer les différents éléments.

Quant à la limite de temps, je n’ai toujours pas trouvé la solution….Je cours sans cesse aussi bien pour mes projets que durant mon temps soi-disant libre. La peur de louper le train ? La philosophie de ce qui est pris n’est plus à prendre ? Si quelqu’un a une solution, je serais ravie de l’entendre !

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